Création de l'Univers : brève histoire d'une pensée en mutation

Retrouve un rappel chronologique de l'évolution de la pensée humaine sur l'Univers, de l'Antiquité à nos jours. 


Publié le 04/02/2013 • Modifié le 20/10/2023

Temps de lecture : 1 min.

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Le Cosmos grec

De l’Antiquité au Moyen Âge, la vision du monde était directement héritée de la cosmologie grecque. Les hommes pensaient que la Terre se trouvait au centre d’un monde clos et ordonné (cosmos). Constitué de sphères emboîtées, ce cosmos se divisait entre le monde sublunaire (soumis aux changements) et le monde supralunaire (soumis au mouvement circulaire considéré comme parfait).

Renaissance : la naissance de l ’Univers

À partir du XVIe siècle, l’hypothèse héliocentriste de Copernic confirmée par les observations de Galilée et la découverte par Kepler du mouvement elliptique des planètes, contribuent à l’effondrement de la vision grecque du cosmos. Dès lors, certains se risquent à de nouvelles spéculations : Giordano Bruno imagine un univers infini composé d’une infinité de systèmes solaires.

L'atomisme : un concept grec

C'est Leucippe de Milet (Ve siècle av. J.-C.) et Démocrite (460-370) qui posèrent les bases de l'atomisme en postulant que la matière est constituée d'un nombre très grand mais fini d'atomes. Ces atomes (du grec atomos qui signifie insécable) se présentent selon eux comme des particules homogènes, indivisibles, ne différant les unes des autres que par leur taille et leur mouvement. Cette théorie alors très discutée sera notamment reprise par Lucrèce dans son De natura rerum mais supplantée par la théorie des 4 éléments d'Aristote (l'air, l'eau, la terre, le feu).

L'atomisme au sortir du Moyen Âge : de l'hérésie à la réalité

Contredisant les principes constitutifs chrétiens, l'atomisme grec connut tout au long du Moyen Âge une longue traversée du désert. Il fallut attendre le XVIe siècle et l'élaboration, par Galilée, d'une théorie corpusculaire de la lumière, également développée un siècle plus tard par Newton, pour que l'atome revienne sur le devant de la scène. Mais c'est surtout à partir du XVIIe siècle, dans le domaine de la chimie, que l'atomisme connaît ses développements les plus importants grâce à Gassendi (1592-1655) et, plus tard, aux travaux de John Dalton (1766-1844).

Nanotechnologies : l'atome à la portée de la science

« Que se passerait-il si nous pouvions déplacer des atomes, un à un, et les assembler de la façon voulue ? » Cette question, posée par le physicien Richard Feynman, en 1957, pouvait apparaître insensée. Ce n'est plus le cas près de 50 ans après, à l'heure de la nanoscience et des nanotechnologies. Ces dernières permettent en effet de fabriquer, d'observer, de mesurer des objets d'une taille voisine du milliardième de mètre. L'infiniment petit devient alors accessible.


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