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Arts, musique et culture03:10Publié le 04/07/2014

Ludwig van Beethoven : « Symphonie n° 8, 2e mouvement » (1812)

Chut

Avec le deuxième mouvement de sa huitième symphonie, Beethoven sort des sentiers battus en remplaçant l’habituel rythme lent par un mouvement rapide qui rappelle le métronome. Il s’agit en fait du thème d’un de ses anciens canons, qu’il avait composé pour son ami, Johann Nepomuk Mälzel.

Qui est Johann Nepomuk Mälzel ?

Johann Nepomuk Mälzel, grand ami de Beethoven, est un inventeur allemand qui a conçu plusieurs automates. Il a par exemple inventé le panharmonicon, un instrument de musique mécanique capable de reproduire les 42 instruments d’une fanfare militaire. Mais il est surtout connu pour le métronome, qu’il a fait breveter.

Une mélodie au son du métronome

En hommage à Mälzel, Beethoven compose l’amusant petit canon, Ta ta ta, lieber Mälzel. Il en reprendra le thème quelques années plus tard, pour le deuxième mouvement de sa huitième symphonie. Contrairement aux autres symphonies, celle-ci ne comporte pas de mouvement lent, remplacé par un mouvement rapide et pétillant qui évoque le métronome, grande invention de son ami.

Une œuvre trop légère

Lors de sa création, en 1814, la huitième symphonie est jugée trop légère et ne rencontre pas autant de succès que la septième. D’après Beethoven lui-même, c’est tout simplement parce qu’elle est bien meilleure, comme il l’aurait déclaré à son élève Czerny.

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Réalisateur : Gérard Louvin

Producteur : RTS, Toutlecontenu.com

Année de production : 2011

Publié le 04/07/14

Modifié le 06/12/23

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