La progression narrative dans Le Meilleur des mondes


Publié le 30/10/2013 • Modifié le 20/04/2023

Temps de lecture : 1 min.

Lis cet article et gagne facilement 10 Lumniz en te connectant !

Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà consommé cet élément. Ne t'inquiète pas, il y a plein d'autres contenus intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à gagner.

->   En savoir plus

Le roman, constitué de dix-huit chapitres, se divise en trois grandes parties, de taille inégale : 

  • Chapitres 1 à 6 : description du meilleur des mondes, l’État mondial
  • Chapitres 7 à 9 : découverte du monde de John, la vie chez les Sauvages
  • Chapitres 10 à 18 : John visite l’État mondial, confrontation de deux mondes
le meilleur des mondes, couverture de l'édition originale française. paris, librairie plon, 1933.

Le Meilleur des mondes, couverturede l’édition
originale française. Paris, Librairie Plon, 1933.
cliquer pour agrandir l'image.

L’État mondial

Le Meilleur des mondes s’ouvre sur la visite guidée du Centre d’Incubation et de Conditionnement de Londres Central par son directeur, Thomas. Mustapha Menier, l’administrateur mondial pour l’Europe occidentale, raconte le passé et l’origine de l’État Monde. La façon dont vivent les femmes et les hommes sont rendues à travers des dialogues directs entre quatre personnages de castes supérieures : Bernard Marx et un autre Alpha, le beau et sportif Watson Helmotz ;  la belle et « pneumatique » Lénina Crowne et son partenaire du moment, le standard Henri Foster.

Dans l’État mondial, dont la devise est « Communauté, Identité, Stabilité » et où « Chacun appartient à tous les autres », tout n’est pas parfait dans le contrôle des individus. Bernard Marx, de la classe supérieure Alpha, est aussi petit qu’un Gamma et a une conduite quelque fois subversive : il n’aime pas le Soma, aime la nature. Il y aurait eu une mauvaise manipulation lorsqu’il était encore embryon : de l’alcool aurait été versé dans son « pseudo-sang », pratique réservée aux embryons des classes inférieures.
 

Chez les sauvages

Bernard propose à Lénina Crowne un voyage au Nouveau-Mexique, dans une réserve à sauvages. Là-bas, les mœurs sont inhabituelles, les sauvages sont illettrés et se reproduisent naturellement.

Bernard et Lénina rencontrent Linda et son fils, John. L’histoire est édifiante : Linda faisait partie de l’État mondial vingt ans plus tôt ; tombée enceinte de Thomas – le directeur –, la honte l’a conduite à rester chez les sauvages. Son fils John est élevé selon leurs croyances (au mariage, en Jésus…) et Linda lui donne le goût de la littérature, particulièrement Shakespeare. Curieux de connaître le monde civilisé et moderne, John repart avec Bernard et Lénina.
 

Confrontation de deux mondes

Le Meilleur des mondes prend tout son sens lors de la confrontation d’un individu non conditionné avec le merveilleux monde. Le directeur du centre d’incubation doit démissionner quand Bernard révèle qu’il a eu un enfant naturel. John ne trouve pas ses repères, même si l’ami de Bernard, Watson, est intéressé par ses connaissances littéraires. John se révolte contre l’usage du Soma, est sidéré du manque de compassion quand il apprend la mort de sa mère Linda. John, Bernard et Watson sont convoqués par Mustapha Menier, l'administrateur mondial pour l’Europe occidentale. Bernard et Watson subissent l’exil, mais John est retenu comme objet d’étude. Mustapha dit à John « Notre civilisation a choisi les machines, la médecine et le bonheur. C'est pourquoi il faut que je garde ces livres enfermés dans le coffre-fort… »

John est fou amoureux de Lénina, incapable de s’adapter à sa représentation de la sexualité. Il se montre violent avec elle et, effrayé, il se donne la mort.


Ce contenu est proposé par