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Histoire03:56Publié le 31/01/2017

Martin Luther King, le combat non-violent

Points de repères

Durant toute sa vie, le pasteur Martin Luther King a subi la ségrégation. Pour lutter contre ces inégalités, il a fait le choix d’une méthode non-violente : la désobéissance civile et les boycotts.

La ségrégation, le combat de Martin Luther King

Pour Martin Luther King, la ségrégation est une véritable injustice, et la source d’inégalités entre les Noirs et les Blancs. A 6 ans, il dut par exemple arrêter de fréquenter deux amis blancs qui venaient d’intégrer une école interdite aux Noirs. Ou, plus tard, il fut forcé de renoncer à épouser une jeune femme blanche pour ne pas devoir vivre un enfer. Les droits civiques, c'est-à-dire le droit de vote, le droit au travail ou l'égalité des salaires entre Blancs et Noirs, deviendront son combat. Mais, pour lui, face à une loi injuste, il faut désobéir sans violence : c’est la désobéissance civile.

Les actions non-violentes pour protester contre les inégalités

En 1955, à Montgomery dans l’Alabama, un évènement va lui permettre de développer sa méthode. Le 1er décembre, une femme noire de 42 ans, Rosa Parks, assise à une place réservée aux Noirs dans un bus, refuse de céder sa place à des Blancs restés debout. Elle est arrêtée par la police. En réponse, Martin Luther King appelle tous les Noirs à boycotter la compagnie de bus. Son objectif est de l’asphyxier financièrement pour la forcer à changer ses règles.

En raison de ses actions, il est arrêté et emprisonné, tandis que sa maison est incendiée. Mais il finit par obtenir gain de cause l’année suivante, et la ségrégation dans les bus est déclarée illégale. Il réutilisera ensuite sa méthode à de nombreuses reprises, parfois en menant simplement des occupations de lieux. Mais toujours sans heurts, une volonté née de sa foi chrétienne qui, face à la violence, invite à tendre l’autre joue. Et qu’il maintiendra toujours, malgré les menaces qui peuvent peser sur lui-même, comme le jour où il est assiégé dans une église par des manifestants hostiles, ou sur sa famille qui sera elle-aussi visée par un attentat. Car d’après lui, la violence ne peut entraîner que la violence.

La marche sur Washington

En 1963, tandis qu’il vient d’obtenir la démission du maire de la ville de Birmingham ainsi que le renvoi du chef de la police locale connu pous ses opinions racistes, Martin Luther King organise une marche sur Washington pour exposer son combat aux médias. Sa manifestation dans la capitale fédérale attire 250 000 personnes jusqu’au Lincoln Memorial, où il prononce son célèbre discours « I have a dream » (« Je fais un rêve »).

Réalisateur : Pierre Lergenmüller

Auteur : Pierre Lergenmüller

Producteur : MAD Films, Triarii Prod, Les Films de la Butte, Arte GEIE

Année de copyright : 2016

Année de production : 2016

Publié le 31/01/17

Modifié le 08/02/22

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