Le poids des traditions

Au fil du temps, dans de nombreux pays, la tradition a freiné la liberté des filles. Des coutumes qui persistent encore malheureusement de nos jours.


Publié le 12/02/2014 • Modifié le 21/02/2023

Temps de lecture : 1 min.

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Aussi loin que l’on remonte, la domination des hommes sur les femmes a toujours existé. Quels que soient les civilisations, les religions ou les groupes politiques, le masculin l’a souvent emporté sur le féminin… jusqu’aux mots qui sont employés.

Un monde au masculin

Le mot « femme », par exemple, vient du latin « femina » qui signifie « celle qui allaite », autrement dit qui « donne du lait au bébé ». Le mot « homme », lui, est issu du latin « homo » qui veut dire « être humain », sans considération de sexe. En France, on parle encore aujourd’hui des « droits de l’homme », à propos des droits à la liberté et à l’égalité pour chaque personne. Or, dans une majorité de pays, ces droits sont présentés comme des « droits humains ». Certes, il s’agit de mots, mais ceux-ci ont un sens et révèlent un certain état d’esprit. Tout au long de l’histoire, les femmes ont été mises de côté. Soumises à l’autorité du père, du frère ou du mari, elles ont été privées de beaucoup de choses : interdiction de régner (en France), de voter, de divorcer, d’accéder à l’éducation (dans le monde, deux tiers des 900 millions d’illettrés sont des filles). Il y a eu cependant quelques exceptions. Ainsi, des femmes comme Néfertiti, dans l’Égypte antique, ou Aliénor d'Aquitaine, au Moyen Âge, ont dirigé et marqué leur pays par leur personnalité.

Dans l’univers des filles

Aujourd’hui encore, les filles se heurtent à de vieilles traditions. Leur rôle est lié, depuis toujours, au balai, à la cuisine ou à la lessive. « Les femmes passent en moyenne 4 heures par jour aux tâches ménagères. Les hommes, 2h30. En 10 ans, ces derniers ont augmenté d’une minute seulement leur temps consacré au ménage », rappelle l’Observatoire des inégalités. Dans certains pays, le statut de la fille pose carrément un problème. En Inde, par exemple, il est recommandé d’avoir un garçon, car une fille coûte très cher. Cette dernière devant forcément se marier, les parents doivent lui constituer une « dot » (soit un ensemble de biens et d’argent). Si la fille n’en a pas, elle peut être battue. Une violence qui fait d’ailleurs bien des victimes chez les filles… Dans le monde, une femme sur trois est frappée ou contrainte à des rapports sexuels. La condition de la femme a beaucoup progressé, mais elle dépend beaucoup des pays et de leurs avancées économiques et sociales.


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