Critique de Ricardo : vices et vertus du libre-échange


Publié le 26/08/2013 • Modifié le 18/04/2023

Temps de lecture : 1 min.

Lis cet article et gagne facilement 10 Lumniz en te connectant !

Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà consommé cet élément. Ne t'inquiète pas, il y a plein d'autres contenus intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à gagner.

->   En savoir plus

Les avantages de la spécialisation ricardienne

Ricardo a été un farouche défenseur du libre-échange à travers sa volonté de supprimer les Corn Laws. Il a fait de sa théorie des avantages comparatifs le fondement de l’intérêt des nations à échanger entre elles.

La spécialisation permet aux pays de réaliser des économies d’échelle et de gagner en productivité pour la production du bien dans laquelle ils se sont spécialisés. Elle permet d’accroître la richesse créée. Tous les pays ont ainsi intérêt à participer au commerce international.

Ainsi, au niveau global, le libre-échange :

  • favorise la hausse de la production et donc la croissance économique
  • augmente la variété des produits disponibles
  • Stimule la recherche de gains de productivité
productivite

Le libre-échange, basé sur la théorie des avantages comparatifs, est ainsi source d’efficacité économique et permet une meilleure allocation des ressources.

Les limites du libre-échange

Au libre-échange, prôné par Ricardo après Smith, s’oppose le protectionnisme

définition

Le protectionnisme désigne l'ensemble des mesures visant à protéger la production d'un pays contre la concurrence étrangère : droits de douane (taxes sur les importations), quotas, normes (administratives avec les autorisations, sécurité, techniques, sanitaire, subventions, dévaluation de monnaie...).

 

Dès le XIXe siècle, certains auteurs défendent des mesures protectionnistes.

Friedrich List, économiste allemand et contemporain de Ricardo, souhaite protéger les industries naissantes. Il défend le « protectionnisme éducateur ». List ne conçoit pas le protectionnisme comme un état permanent mais comme une condition favorisant à long terme le libre-échange.

Ricardo affirme que le libre échange conduit à l'amélioration générale du bien être et que tous les pays sont gagnants au développement des échanges. List, au contraire, montre que certaines spécialisations risquent d'enfermer les pays dans le sous-développement.

Ainsi un pays spécialisé dans les activités de base sera dépendant de l'évolution de la demande mondiale pour ce type de production. Par conséquent, il subira les fluctuations des prix mondiaux.


Ce contenu est proposé par