Adam Smith, précurseur du taylorisme ?


Publié le 23/08/2013 • Modifié le 20/04/2023

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La pensée de Smith a fortement inspiré la grande révolution de l’organisation productive qu’a été le taylorisme.

On parle de taylorisme pour désigner la méthode de travail, née dans les années 1880, qui repose sur le principe de l’organisation scientifique du travail (OST) défini par l’ingénieur américain Frederick Winslow Taylor (1856-1915).

Ingénieur de formation, Taylor après avoir été successivement apprenti et contremaître dans une usine, publie en 1911 un ouvrage Principes de la direction scientifique édictant les principes de l’organisation scientifique du travail (OST)

Les principes du taylorisme

Le taylorisme, qui vise à définir la meilleure façon de produire en vue d’accroître au maximum le rendement, s’organise autour de quatre idées essentielles :

Ces quatre principes répondent à quatre objectifs associés : la diminution des temps morts en évitant aux ouvriers de se déplacer pour réaliser plusieurs tâches différentes et en contrôlant les temps d’exécution, une optimisation du temps de travail pour chacun, la motivation des ouvriers et le contrôle en amont de la qualité de la production.

Ce bouleversement des méthodes de travail prend place dans le renouvellement du système productif dans la seconde moitié du XIXe siècle : augmentation de la taille des entreprises, complexification des opérations industrielles et émergence du corps des ingénieurs participent au développement d’une « usine nouvelle ».

Le Taylorisme s'est généralisé dans les entreprises industrielles aux Etats-Unis et en Europe à partir des années 30 : il a permis des gains de productivité élevés notamment durant les Trente Glorieuses


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