Le rêve et l’inconscient, thèmes surréalistes

Les surréalistes explorent tous les états de la conscience et du rêve pour libérer l’esprit, le décloisonner.


Publié le 21/05/2013 • Modifié le 02/02/2024

Temps de lecture : 1 min.

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Cherchant à s’émanciper d’un rationalisme étriqué, les artistes surréalistes sont séduits par l’atmosphère du rêve et le pouvoir de l’inconscient. Le rêve est un de leurs thèmes majeurs, il est aussi un moyen de renouveler l’inspiration. Prêt à te mesurer à la puissance du rêve ?

La puissance du rêve

L’accès au rêve s’inscrit dans la volonté des surréalistes d’abolir les frontières de la réalité. Pour cela, ils cherchent à relier tous les états mentaux à la création. Ils s’intéressent à l’hypnose, au spiritisme, aux mots prononcés à la lisière du sommeil, à tout ce qui peut faire resurgir les tréfonds de notre conscience. L’œuvre se forme ainsi parfois d’elle-même, sans contrôle de l’artiste.
Si l’onirisme des tableaux du surréaliste belge René Magritte est emprunt de poésie et d’humour, il sert une remise en question. Ici un buste de femme, référence à la statuaire antique. Là un ciel découpé en cubes. Tout vient souligner l’artificialité des théories de l’art qui ont longtemps fixé les proportions idéales des canons de l’esthétique.

L’écriture automatique, « véritable photographie de la pensée »

Breton prône les mérites de l’écriture automatique, qui est au cœur même de la notion de surréalisme. Elle serait un moyen de laisser parler l’inconscient.

Nous entreprîmes de noircir du papier avec un louable mépris de ce qui pourrait s’ensuivre littérairement. 

André Breton

Il s’agit d’écrire sans censurer sa pensée, tout ce qui vient à l’esprit. André Masson laissera libre cours à son crayon pour créer des dessins automatiques.

S’ouvrir à l’inconscient

Le surréalisme s’intéresse à ceux qui sont coupés de la culture esthétique. Ils restent très attachés à l’enfance, sont fascinés par les primitifs, par les fous… Les thèses de Sigmund Freud sur l’inconscient, mais aussi la psychiatrie, attirent ces artistes qui n’entendent pas se nourrir de culture officielle et pour qui la médecine est une source d’inspiration.

Dalí invente le concept de paranoïa-critique, mode de création qui repose sur les obsessions et les hallucinations.

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