Georges Braque

Georges Braque (1882–1963) est fils et petit-fils de peintres en bâtiment. Lui-même débute en tant que peintre-décorateur. Il a passé toute son enfance au Havre avant de venir à Paris ; il reste attaché à la Normandie et achète une maison-atelier à Varengeville-sur-Mer d’où les tons de sa palette et son goût de la matière influencés par les éléments naturels qui l’entourent. Etre modéré et silencieux, on lui reconnaît de grandes qualités humaines et une personnalité très attachante.

Publié le 03/10/2013 • Modifié le 13/11/2019

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Georges Braque (1882–1963) est fils et petit-fils de peintres en bâtiment. Lui-même débute en tant que peintre-décorateur. Il a passé toute son enfance au Havre avant de venir à Paris ; il reste attaché à la Normandie et achète une maison-atelier à Varengeville-sur-Mer d’où les tons de sa palette et son goût de la matière influencés par les éléments naturels qui l’entourent. Etre modéré et silencieux, on lui reconnaît de grandes qualités humaines et une personnalité très attachante.

En 1905, il découvre le Fauvisme au Salon d’Automne et se met à peindre lui-même des toiles fauvistes en s’inspirant de La Ciotat et de l’Estaque. En 1907, il rencontre Picasso avec qui il va réaliser des recherches et approfondir les fondamentaux du cubisme. Ils seront proches et complices jusqu’en 2014. Co-fondateur du cubisme avec Picasso, il étudie intensément les effets de la lumière et des ombres. Il s’investit également fortement dans le cubisme synthétique en utilisant toute une variété de matières, réalisant des lettres au pochoir, en mélangeant de la couleur à du sable, en imitant du bois ou du marbre.

Certes moins démonstratif que le peintre andalou, Braque n’a néanmoins pas cessé d’innover tout au long de son œuvre. Si lui-même a été influencé par Cézanne, à son tour il va inspirer les générations suivantes, comme le peintre Nicolas de Staël. Il a droit à des funérailles nationales et à une oraison émouvante d’André Malraux, ministre d’Etat chargé des affaires culturelles. Disparu il y a 50 ans, Braque a fait l'objet, à l’automne 2013 au Grand Palais, d'une rétrospective de ­250 œuvres, la première depuis 1973.

Le viaduc a l’Estaque 1908

Ce tableau fait partie de toute une série sur la Provence, dont plus de 40 paysages que Braque considère soumis « aux influences de la lumière, de l’atmosphère, à l’effet de la pluie qui ravivait les couleurs ». Durant l’été 1908, Braque se rend une nouvelle fois à l’Estaque et conçoit Le Viaduc à l’Estaque en s’inspirant de Cézanne : il arrête la perspective, simplifie les formes. Les masses compactes et géométriques, dont le viaduc et les maisons, ainsi que les couleurs construisent la toile.

viaduc estaque

Le Viaduc à l’Estaque, Georges Braque, huile sur toile (72,9 x 59 cm), 1908. photo © Musee national d'art moderne, Centre Pompidou, Paris, France / Giraudon / The Bridgeman Art Library © Adagp, Paris 2013 cliquer pour agrandir l'image.


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