Un artiste, une œuvre : Max Ernst

Peintre, sculpteur et écrivain, son humour noir et sa recherche constante de nouvelles techniques en font une figure majeure du mouvement Dada et du surréalisme.


Publié le 21/05/2013 • Modifié le 02/02/2024

Temps de lecture : 1 min.

Lis cet article et gagne facilement 10 Lumniz en te connectant !

Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà consommé cet élément. Ne t'inquiète pas, il y a plein d'autres contenus intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à gagner.

->   En savoir plus

Connais-tu Marx Ernst ? L'un des artistes majeurs du surréalisme.

Marx Ernst, un inventeur

Maximilien Ernst naît en 1891 en Allemagne. Peintre, sculpteur et écrivain, il étudie l’art et la philosophie avant d’être mobilisé. Il sera l’un des fondateurs du mouvement Dada à Cologne. En 1919, dans ses premiers collages, il efface les traces de la réalisation au profit de l’illusion.

  • En 1921, l’exposition de ses collages à Paris pose les bases de l’esthétique surréaliste. Il invente le roman-collage avec La Femme 100 têtes (1929) et commence à sculpter en 1934.
  • Le « frottage », qu’il met au point en 1925, consiste à frotter avec un crayon une feuille posée sur du bois. Avec Joan Miró, il invente le « grattage », en creusant directement le pigment sur la toile. En 1935, il réalise des moulages d’objets trouvés.

« Si ce sont les plumes qui font le plumage ce n’est pas la colle qui fait le collage. »

Max Ernst

Marx Ernst et l’Amérique

La collectionneuse Peggy Guggenheim, qui sera l’une de ses épouses, participe à sa renommée. En 1941, ils s’exilent aux États-Unis, où Ernst joue un rôle dans la diffusion du surréalisme et l’essor de l’expressionnisme abstrait.

Revenu à Paris, il reçoit le Grand Prix de la Biennale de Venise en 1954, qui lui vaut l'exclusion du surréalisme par Breton. Ernst, né allemand et devenu Américain, meurt français en 1976.

Deux enfants menacés par un rossignol

Ernst mélange souvent peinture et littérature en écrivant dans ses œuvres des commentaires, des accompagnements. Cette phrase, qui est le titre de ce tableau-relief, participe de l’énigme. L’oiseau qui plane est-il vraiment menaçant ? Pourquoi ? Pour qui ? L’onirisme de la peinture contraste avec les éléments collés dessus, qui forment un pont entre rêve et réalité : la barrière ouverte invite à entrer dans le tableau.

Cette œuvre, saluée comme le manifeste du surréalisme, emprunte à la technique du collage et évoque les objets surréalistes. Transcendant les catégories artistiques, elle s’offre comme une chimère. Cet animal imaginaire, symbole du mouvement de par sa nature hybride, sera le sujet d’un des chefs-d’œuvre de Max Ernst.


Ce contenu est proposé par