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Sciences de la vie et de la Terre03:40Publié le 03/09/2021

La réaction inflammatoire

Corpus, au cœur des organes

La peau et les muqueuses constituent une barrière physique qui protège efficacement l'organisme des agressions externes. Il arrive cependant qu’à la suite d’un traumatisme ou d’une infection, lésion cutanée, brûlure, intrusion bactérienne, fongique ou virale, des micro-corps étrangers parviennent à franchir ce bouclier. Un mécanisme de défense complexe se met alors en place : la réaction inflammatoire…

Les cellules sentinelles

Lorsque la barrière de la peau est franchie, l'organisme fait appel à des acteurs capables de s'y attaquer. En effet, des cellules sentinelles de l'immunité veillent. Circulant dans le sang ou la lymphe ou résidant dans les tissus, les globules blancs qu'on appelle leucocytes savent détecter les corps étrangers.

Les premières cellules immunitaires à entrer en action sont les mastocytes, les cellules dendritiques et les macrophages. Ces cellules possèdent à leur surface membranaire des récepteurs pouvant reconnaître le type d'agresseur par ce qu'on appelle des motifs antigéniques. Cette identification va initier la réaction inflammatoire.

Le rôle des médiateurs chimiques

Après contact établi avec l'antigène, la cellule sentinelle libère des médiateurs chimiques, véritables signaux d'alerte pour l'ensemble du système immunitaire. Certains médiateurs chimiques, telle que l'histamine sécrétée par les mastocytes, augmentent la vasodilatation et la perméabilité des vaisseaux à proximité de la zone lésée. Cela permet le passage de cellules douées d'un pouvoir phagocytaire du milieu sanguin vers les tissus. Le franchissement de la paroi du vaisseau s'appelle la diapédèse.  Rougeur, gonflement, chaleur, sont des signes cliniques caractéristiques de la réaction inflammatoire.

La phagocytose

D'autres médiateurs, les cytokines, émis par les cellules sentinelles, peuvent attirer en renfort d'autres cellules lutteuses, les phagocytes, sur le lieu de l'infection, en particulier, les macrophages. Leur pouvoir phagocytaire leur permet de neutraliser activement le micro-organisme étranger et ainsi, d'endiguer sa prolifération.

Dans le cytoplasme, le micro-corps étranger, soumis à l'action d'enzymes protéolytiques, est littéralement digéré. La plupart des résidus issus de cette digestion sont rejetés. Parmi les cellules phagocytaires, les cellules présentatrices d'antigène gardent un fragment de l'antigène qu'elles ont détruit. Elles l'exposent à la surface de leur membrane plasmique. Si l'infection s'aggrave, ce fragment, appelé peptide ou déterminant antigénique, deviendra un élément déclencheur de la réaction de nouveaux acteurs : les lymphocytes.

Réalisateur : Thierry Imbert

Producteur : Réseau Canopé / Universcience

Année de copyright : 2014

Année de production : 2014

Publié le 03/09/21

Modifié le 20/07/23

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