Conservation du patrimoine et Moyen Âge


Publié le 29/11/2012 • Modifié le 30/09/2022

Temps de lecture : 1 min.

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En France, la conservation du patrimoine est pilotée par la Direction générale des patrimoines du ministère de la Culture et de la Communication, créée en 2010 à partir des anciennes directions des musées de France (DMF), des archives de France (DAF) et de la direction de l’architecture et du patrimoine (DAPA). Son organisation est à la fois déconcentrée au niveau départemental et décentralisée (rôle des collectivités locales).

Comment est née la politique de conservation du patrimoine ?

Les lois et réglementations sur le patrimoine, notamment celles sur les monuments historiques, sont le résultat d’une préoccupation ancienne. Ainsi, les monuments religieux du Moyen Âge n'ont cessé d'être entretenus. Chaque cathédrale avait une « loge », qui servait de lieu de réunion et d'agence à l'architecte et aux corporations chargés de l'entretien de l’édifice. Les congrégations monastiques se montraient particulièrement attachées à la conservation de leurs monuments, notamment les bénédictins, à qui l'on doit, à la fin du XVIIe siècle, l'initiative des études historiques portant sur le Moyen Âge. Ils sont relayés, à la même époque, par le collectionneur François Roger de Gaignières, le premier à lancer l’idée d’un service public de protection des monuments, parcourant la France pour sauver la mémoire du Moyen Âge et dresser un inventaire du patrimoine français.

Dès 1804, l'État confie les bibliothèques issues des dépôts révolutionnaires aux municipalités. Car la Révolution française s’est montrée volontariste dans la protection des biens culturels de la nation, même si les œuvres architecturales ou les symboles de l’Ancien Régime n’en sont pas bénéficiaires, souvent vendues à des particuliers ou vouées à la démolition. L’Inspection générale des monuments historiques, chargée notamment de procéder à un inventaire du patrimoine architectural du pays, date du milieu du XIXe siècle, avec, pour premier inspecteur, de 1834 à 1870, l’écrivain Prosper Mérimée.

Aujourd’hui, nombre de sites majeurs datant du Moyen Âge sont inscrits au patrimoine culturel mondial, sous l’égide de l’Unesco, dont le siège international est à Paris.

Les principaux lieux de conservation d’objets et œuvres du Moyen Age

La Bibliothèque nationale de France (BnF) est l’héritière des collections royales constituées depuis la fin du Moyen Âge et la première institution chargée de la collecte du dépôt légal, à partir de 1537. Aujourd’hui répartie sur sept sites, dont le principal est la bibliothèque du site François-Mitterrand ou Tolbiac, la BnF est la plus importante bibliothèque de France avec ses 14 millions de livres et d’imprimés. Ses collections comprennent notamment 20 000 manuscrits enluminés médiévaux — ce qui en fait la plus grande bibliothèque au monde dans ce domaine —, des cartes, estampes, monnaies et médailles, objets et objets d’art.

  • Le musée national du Moyen Âge, situé dans l’hôtel de Cluny de style gothique flamboyant (Paris, Ve arrondissement), possède l'une des plus importantes collections mondiales d'objets et d'œuvres d'art de l'époque médiévale.
  • Le musée du Louvre, à Paris, possède une longue histoire de conservation artistique et historique de la France ; ses différentes collections recèlent des trésors du Moyen Age : sculptures médiévales (voir notamment la statuette équestre Charlemagne ou Charles le Chauve, la Vierge à l'Enfantde la Sainte-Chapelle), objets d’art, peintures et arts graphiques.

► Découvrez le dossier Moyen Âge : l'art et l'architecture.


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