Capétiens directs et maison de Valois

Fondée par Hugues Ier Capet, la dynastie des Capétiens succède à celle des Carolingiens et règne sur la France de 987 à 1328.


Publié le 16/10/2012 • Modifié le 10/01/2023

Temps de lecture : 1 min.

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La dynastie capétienne au sens large, — les Capétiens directs, suivis de la maison capétienne de Valois, puis de la maison capétienne de Bourbon au XVIe siècle —, a régné jusqu'à la chute de la monarchie française, donnant 35 rois à la France.

Sacre d'Hugues Capet

La dynastie capétienne démarre avec le sacre d’Hugues Capet le 3 juillet 987. A chaque génération, jusqu’en 1328, le défunt roi a la chance d’avoir un héritier mâle direct (et jusqu’en 1314, date d’accession au trône de Philippe le Bel, un fils aîné qui lui succède). En 1328, faute d’héritier mâle direct à Charles IV le Bel, dernier fils vivant de Philippe le Bel, un neveu de celui-ci, Philippe de Valois, est choisi : c’est le début de la dynastie des Capétiens-Valois (dite dynastie des Valois), branche collatérale des Capétiens directs.

Ces deux dynasties vont poursuivre l’œuvre entamée sous les Mérovingiens et les Carolingiens : consolider ce qui devient le royaume non plus des Francs mais de France. Les prémices de ce changement opéré au XIIIe siècle sont dans le traité de Verdun de 843 où la partie occidentale de l’Empire carolingien est dénommée Francie occidentale, d’où naîtra le nom de France.

Vers une monarchie de droit divin

Puissance des seigneurs et des lignages aristocratiques à l’intérieur, ambitions sur la suprématie en Europe (Angleterre, Empire germanique) à l’extérieur, les Capétiens et les Capétiens-Valois capitalisent sur les notions de loi salique et de sacre du roi pour imposer leur autorité et évoluer vers la monarchie de droit divin. La conversion et le baptême de Clovis à la fin du IVe siècle est valorisée : à partir d’Hugues Capet, lors de la cérémonie du sacre, le roi se fait frotter avec du baume sacré contenu dans la Sainte Ampoule, une fiole conservée depuis le baptême de Clovis… Quand l’autorité du roi capétien Charles VII doit être consolidée face aux Anglais à la fin de la guerre de Cent Ans, il ira, à l’initiative de Jeanne d’Arc, se faire sacrer à Reims le 17 juillet 1429. L’Europe occidentale est profondément christianisée, le clergé est puissant, la frontière entre l’autorité spirituelle et temporelle du pape est mince. C’est le temps des croisades. Pour reconquérir Jérusalem, occupée par les musulmans, le pape enrôle les dynasties européennes : huit croisades entre 1097 et 1270, la dernière étant dirigée par le roi de France Louis IX, dit Saint Louis. Le système féodal, présent depuis le Haut Moyen Âge avec l’introduction du serment de vassalité par Charlemagne pour maintenir l’unité de son empire, est théorisé. Le roi de France, qui ne tient son pouvoir que de Dieu (roi de droit divin), est au sommet de la hiérarchie, en-dessous le prince et l’évêque sont au même rang.

 

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