Comment analyser un poème


Publié le 19/10/2012 • Modifié le 16/02/2024

Temps de lecture : 1 min.

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Un texte poétique peut être écrit en prose (écriture courante) ou en vers. D’ordinaire, les textes poétiques se caractérisent par une structure particulière : mise en page, organisation en vers lignes ») et strophes  paragraphes »), rimes, sonorités, abondance de figures de style… Ils respectent des règles précises, sauf dans les formes libres ou les poèmes en prose.

Vers et strophes

  • Un vers se nomme en fonction du nombre de syllabes qui composent le mètre : un octosyllabe est un vers de 8 syllabes et un alexandrin en compte 12.
  • Les strophes les plus fréquentes sont le quatrain (4 vers) et le tercet (3 vers).

Les rimes

  • Les rimes féminines se terminent par un e muet.
  • Les rimes masculines se terminent par tous les autres sons.
  • Les rimes plates : deux sons identiques à la suite.
    ► Ex : Bonsoir/Espoir (schéma AA),
  • Les rimes croisées : alternance de sons identiques deux à deux.
    ► Ex : Bonjour / Belle / Retour / Telle (schéma ABAB),
  • Les rimes embrassées : deux sons identiques en encadrent deux autres.
    ►Ex : Bonjour / Belle / Telle / Retour (schéma ABBA).

Les jeux de sonorités

  • L’assonance est la répétition d’un son « voyelle ».
    ► Ex : VoilA, il s’en vA, lA-bAs.
  • L’allitération est la répétition d’un son « consonne ».
    ► Ex : Sifflez Salement Sur Sa tête Sales Serpents…

Le sonnet

Il s’agit de la plus célèbre des formes fixes en poésie. Il se compose de 2 quatrains, dont les rimes sont embrassées, et de 2 tercets. En voici un fameux de Ronsard, dédié à Hélène :
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
« Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle! »

Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de Ronsard ne s'aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.

Je serais sous la terre, et, fantôme sans os,
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ;
Vous serez au foyer une vieille accroupie,

Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.

Quand vous serez bien vieille, Pierre de Ronsard


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