La théorie de la répartition, corpus de la pensée économique de Ricardo


Publié le 23/08/2013 • Modifié le 25/04/2023

Temps de lecture : 1 min.

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Une analyse fine de la répartition des revenus au sein de la société

Pour Ricardo, le principal problème en économie réside dans la compréhension de la répartition du revenu entre les différentes classes sociales.

Il distingue trois classes entre lesquelles est répartie la richesse selon un ordre de priorité bien déterminé :

  • les ouvriers qui fournissent le travail nécessaire à la production (rémunérés par le salaire)
  • les propriétaires qui possèdent le sol (rémunérés par la rente foncière)
  • les capitalistes qui contrôlent le capital productif (rémunérés par le profit).

Le taux de salaire dépend pour Ricardo du prix des marchandises que le travailleur doit se procurer pour assurer sa subsistance, parmi lesquelles le blé. Le taux de salaire ne peut baisser en deçà d’un certain seuil car il doit assurer la subsistance des travailleurs.

La rente est définie comme un revenu différentiel : elle est égale à la différence entre le prix du blé (aligné sur son coût de production sur la terre la moins fertile) et le coût de production effectif de chacune des terres. Les terres mises en culture étant de moins en moins fertiles, le prix de la terre augmente et donc également la rente foncière (rémunération des propriétaires fonciers).

« L'état stationnaire », évolution naturelle de l'économie

Pour Ricardo, l'évolution de la population mène inévitablement à la hausse du prix des subsistances (du fait des rendements décroissants de la terre) et à celle de la rente foncière (suite au besoin accru de terres cultivables).

Le libre-échange, remède à l’état stationnaire.

recolte-ble

Récolte de blé au XIXe

L’économie entre alors dans ce que Ricardo nomme un « état stationnaire », où il n’y a plus d’incitation à investir car le profit que peuvent espérer les capitalistes est nul. L’ouverture des frontières aux importations de produits agricoles (ce qui est pour Ricardo la réalité à laquelle il est confronté), et la spécialisation de chaque pays dans la production de biens pour lesquels il est le plus productif, permettent d’éviter la mise en culture de terres improductives. Cela permet d’éviter la baisse de la part des salaires et des rentes et le maintien du profit.

 


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