L'administration en Egypte antique

Le pharaon gouvernait l’Egypte avec l’aide d’une administration placée sous les ordres d’un vizir. Explications


Publié le 09/01/2013 • Modifié le 06/04/2023

Temps de lecture : Moins de 1min.

Lis cet article et gagne facilement 10 Lumniz en te connectant !

Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà consommé cet élément. Ne t'inquiète pas, il y a plein d'autres contenus intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à gagner.

->   En savoir plus

Le vizir, bras droit de pharaon

Le pharaon était secondé par une sorte de Premier ministre, le vizir. Le pouvoir du vizir était immense. Il était responsable des taxes, de l’irrigation, de l’agriculture, de la justice et des grands travaux. Le vizir s’appuyait sur un gouvernement composé des membres de sa famille et des responsables des différentes régions d’Egypte : les nomarques.

Tous les fonctionnaires étaient placés sous son autorité. Ils faisaient exécuter ses ordres, rendant la justice, veillant à l’entretien des digues et des canaux d’irrigation, surveillant les récoltes et les chantiers de construction…

Les scribes, une caste de lettrés

Pour percevoir les taxes et tenir les comptes, ou pour réaliser les inscriptions sur les murs des monuments et des tombeaux, certains fonctionnaires devaient savoir lire et écrire. On les appelait des scribes.

Il fallait des années pour apprendre l’écriture hiératique et les hiéroglyphes qu’utilisaient les anciens Egyptiens. Les élèves travaillaient en groupe, comme nos classes d’aujourd’hui. Ils récitaient des textes et les recopiaient à l’aide de brins de roseaux et de peinture, d’abord sur des fragments de pierre, les ostracas, puis sur du papier fabriqué avec la tige du papyrus (une plante qui pousse sur les rives du Nil). On leur enseignait aussi l’astronomie, l’astrologie, les mathématiques, l’art et le sport. Les scribes étaient respectés et admirés pour leur savoir !

 

Amusez-vous à déchiffrer les hiéroglyphes avec Archéocode.

Ce contenu est proposé par